Bonjour,
en lisant le message d’hier….

Mais si l’iode prélevé dans l’alimentation ne suffit pas,
si j’en aime beaucoup, nous n’utilisons jamais de sel ajouté,
nous devrions compléter le tout logiquement.
J’ai eu un test de thyrotrypine (tsh) il y a quelques mois et c’était dans la moyenne mais comme je l’ai dit, je ne fais rien pour augmenter l’iode

par Mario P.

La réponse du Dr. Andréa Ghiselli

En résumé : l’iodoprophylaxie sert à assurer une fonction thyroïdienne adéquate et une production correcte d’hormones thyroïdiennes. Pour cette raison, il est nécessaire de prendre 150 microgrammes d’iode par jour, ce qui dans le cas d’une femme enceinte ou allaitante (pas son cas) devient 250.
En Italie, l’iodoprophylaxie (je cite les mots du ministère de la santé) a pu atteindre la condition de suffisance en iode depuis quelques années, grâce à la loi 55/2005, qui a introduit un programme d’iodoprophylaxie volontaire et grâce à une action prudente de surveillance effectuée par l’Observatoire national pour la surveillance de l’iodoprophylaxie en Italie-OSNAMI à l’Istituto Superiore di Sanità (www.iss.it/osnami).
Nous avons donc obtenu la disparition du goitre dans l’enfance, mais à l’avenir, des efforts devront être faits pour garantir la pérennité du programme de prophylaxie iodée et entreprendre des actions visant à garantir une nutrition iodée correcte pendant la grossesse qui, en Italie, représente encore une phase de la vie à risque de carence nutritionnelle en iode.
Je vous présente tout cela pour vous faire comprendre qu’en Italie depuis quelques années, nous avons une bonne situation en ce qui concerne au moins le goitre chez les enfants, mais le ministère de la Santé recommande de consommer un peu de sel, mais ce peu doit être iodé, car ce est le système choisi par notre pays pour aider à atteindre des quantités adéquates d’iode qui est peu présent dans les aliments.

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