Différentes causes de traumatisme, en plus de la collision arrière classique dans la voiture, peuvent avoir diverses répercussions sur les vertèbres et les disques intervertébraux, les muscles et également sur les nerfs rachidiens

La première pensée après un accident de voiture va généralement au coup de fouet fatidique. Il craint pour eux conséquences d’un traumatisme et souvent, en même temps, on s’interroge sur comment gérer une éventuelle indemnisation
Assurance. Et ce deuxième élément, associé à des facteurs psychologiques et physiques, explique pourquoi le pronostic est donc variable d’un individu à l’autre et parce que trois mois après l’accident, seuls 50 % des blessés se rétablissent complètement.

Qu’entend-on par coup de fouet ?

Le coup de fouet cervical est un mécanisme de lésion qui peut avoir une série de répercussions sur les vertèbres et les disques intervertébraux, les muscles de la colonne cervicale et parfois même sur les nerfs rachidiens – explique-t-il Marco Minetto, maître de conférences en médecine physique et réadaptation à l’Université de Turin à l’hôpital Molinette —. Elle survient généralement à la suite d’une collision avec un véhicule à moteur, mais il peut également survenir lors de la pratique d’un sport de contact ou pour des accidents de toute autre nature. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le coup du lapin pas seulement un mouvement brusque de la tête qui s’étend d’abord vers l’arrière puis fléchit vers l’avant. Le vrai problème que se passe-t-il dans les cent premières millisecondes d’impactdans lequel la colonne cervicale prend une forme anormale en « S » due à une extension excessive des vertèbres cervicales inférieures et à une flexion relative des vertèbres cervicales supérieures.

Quelles sont les conséquences?

Il n’y a pas de pathologie du coup du lapin, il y a plutôt ce qu’on appelle troubles musculo-squelettiques associés au coup du lapinqu’ils peuvent déterminer différents symptômes. Les principaux sont douleur, raideur et limitation des mouvementsqui dans certains cas sont associés à d’autres troubles tels que maux de tête, étourdissements et nausées. 50% des patients, avec un traitement adéquat, guérissent définitivement dans les trois mois. Les 50 % restants un an plus tard ont encore des problèmes : dans 4 cas sur 10, il y a encore un handicap léger à modéré et dans les 10 % restants, un handicap modéré à sévère. Le handicap signifie douleur chronique et limitation des mouvements et donc performances réduites. Parfois, le mal de tête et la sensation de malaise général peuvent également persister.

Quels facteurs influencent la guérison?

Des études sur le sujet ont montré qu’il existe plusieurs facteurs pronostiques, à commencer par l’intensité de la douleur : ceux qui ont une douleur très intense en phase aiguë ont plus de mal à guérir et des restrictions de mouvement importantes. Donc comment va le patient la première semaine après le traumatisme, il affecte le pronostic dans les semaines suivantes et la récupération à long terme. Parmi les autres éléments qui influent sur les chances de guérison figurent également l’âge (avoir plus de 35 ans semble être un facteur défavorable) et l’attente d’une reprise: un patient qui se positionne bien par rapport à la capacité qu’il aura à récupérer aura de meilleures chances de guérison. Il en va de même pour l’attente de retour au travail : csalut motivé, va récupérer plus. L’aspect psychologique est également important. Plus le sentiment de détresse lié à l’accident est grand, plus le pronostic sera mauvais. Enfin, la durée de la douleur et la présence éventuelle d’altérations neuromusculaires ont un impact important sur le pronostic.

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