Près de deux millions d’Italiens souffrent de déclin cognitif, mais il n’est pas facile de trouver le chemin à suivre. On en parle dans le Corriere Salute en kiosque gratuitement avec le Corriere le jeudi 2 février

Nous publions en avant-première une partie d’un article dans le nouveau Corriere Salute. Vous pouvez lire le texte intégral dans le numéro gratuit en kiosque le jeudi 2 février ou en Pdf sur l’édition numérique du Corriere della Sera.

Perdre le chemin du retour, oublier constamment des choses, ne pas reconnaître un être cher, ranger des choses dans les endroits les plus étranges, avoir des difficultés à trouver des mots, comprendre la parole, compter et faire des activités quotidiennes normales, se mettre en colère sans raison, négliger son hygiène personnelle. Ce sont les symptômes de la démence, une maladie invisible qui perturbe la vie de ceux qui en souffrent et de leurs proches. Caractérisé par une détérioration progressive des fonctions cérébrales, il entraîne un énorme fardeau d’invalidité, auquel les services de santé et d’aide sociale doivent s’attaquer de toute urgence.

La maladie d’Alzheimer représente la forme la plus fréquente (60 à 70 % des cas). L’Organisation mondiale de la santé estime qu’il y a plus de 55 millions de personnes atteintes de démence. En Italie, l’Istituto Superiore di Sanit calcule environ 1,1 million et 900 000 autres avec un léger déclin cognitif, qui dans 40 à 50% des cas après 5 ans souffrent d’un trouble de démence spécifique Camille Marra, directeur de la Clinique de la mémoire de l’hôpital Gemelli de Rome et président de la Société italienne de neurologie pour la démence. Mais seulement la moitié des patients suivis par les services de soins aujourd’hui – dit Marra – le reste est pris en charge à domicile sans diagnostic ni traitement adéquat, en raison d’une mauvaise sensibilisation et d’un manque de références cliniques vers lesquelles se tourner.

Une épidémie rampante, qui touchera en 2030 1,6 million d’Italiens, pour qui l’assistance pèse déjà directement ou indirectement sur plus de 3 millions de membres de la famille et qui appelle les Régions à des défis qui ne peuvent plus être différés. Tout d’abord : Construire des parcours de soins dans la zone pour raccourcir le délai de diagnostic, qui arrive avec un retard moyen de deux ans, et pour faciliter la prise en charge des patients tout au long de l’évolution de la maladie, en évitant les travaux de bricolage – souligne-t-il Nicolas Vanacore, responsable de l’Observatoire des démences de l’Institut supérieur de la santé (ISS) -. Alors résolvez la pénurie dramatique de personnel. Sur plus de 400 centres pour troubles cognitifs et démences (de l’acronyme CDCD, ndlr) répartis le long de la péninsule, un quart n’est ouvert qu’un jour par semaine.

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