Les traitements, s’ils sont utilisés rapidement, peuvent réduire le besoin de dialyse et de transplantation rénale. Des tests simples réalisables en pharmacie ou en clinique de médecine générale seraient stratégiques pour atteindre cet objectif.

En Italie, la prévalence de maladie rénale chronique (MRC) estimé à un peu moins de 10 pour cent de la population générale et en augmentation continue et constante. Cette situation impose la nécessité de planifier un projet de dépistage MRC, dans le but d’identifier sa présence dès les premiers stades, à partir des affections dont nous savons qu’elles lui sont associées à une fréquence élevée (hypertension artérielle, diabète sucré, maladies cardiovasculaires et obésité). Jusqu’à aujourd’hui, seulement environ 10 pour cent des patients atteints de MRC sont suivis par un néphrologue et il s’agit presque toujours de patients à des stades très avancés de la maladie.. Cela se produit avant tout parce que le MRC se caractérise par être une maladie silencieuse, asymptomatique dans ses premiers stades. C’est pour cette raison que nous devons le rechercher activement lorsqu’il ne montre toujours aucun signe de oui.

Cela peut être fait en utilisant tests simples (un test d’urine qui comprend la mesure de l’albumine et la détermination de la créatininémie), peu coûteux, simple à réaliser et peut être réalisé dans n’importe quel contexte clinique. donc impératif s’engager sur le diagnostic précoce de cette pathologie et éviter de tomber dans un paradoxe clinique : compte tenu de la disponibilité actuelle de thérapies traditionnelles et innovantes capables de ralentir sa progression et de réduire ses complications dangereuses, la possibilité de les mettre en œuvre est limitée à seulement un faible pourcentage de patients. Une analyse récente réalisée aux États-Unis a montré que, chez les adultes de la population générale, un dépistage réalisé tous les 10 ans pour l’albuminurie (rapport albumine/créatinine dans l’échantillon d’urine du matin > 30 mg/g) et un traitement de référence ultérieur, permet de réduire l’incidence de la dialyse et/ou de la transplantation rénale d’environ 40 % et augmente la survie d’environ 20 pour cent, avec un rapport coût-bénéfice favorable.

Pour faciliter la participation, le dépistage devrait être effectué dans les zones d’accès commun aux citoyens italiens, telles que les pharmaciesdont la large diffusion sur tout le territoire national, et cabinets de médecins généralistes, qui représentent un premier filtre essentiel pour le diagnostic précoce de Mrc. il est enfin essentiel de promouvoir des modes de vie corrects, la nutrition avant tout, pour prévenir le MRC et donc préserver la santé rénale. En cela, ils jouent un rôle fondamental le régime méditerranéen qui implique un apport limité en graisses et protéines d’origine animale, ainsi qu’un apport réduit en sel, abstention de fumer, apport hydrique adéquattous toujours associés àexercice physiqueen fonction de l’âge et des conditions générales.

* Président de la Société Italienne de Néphrologie

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