Souvent confus au moment du diagnostic, la dépression et la maladie d’Alzheimer partagent symptômes similaires. L’apathie en est un exemple. Bien que la maladie d’Alzheimer et la dépression aient des caractéristiques similaires, des différences peuvent être observées. Premièrement, un épisode dépressif majeur peut survenir à tout moment de la vie. La maladie d’Alzheimer, en revanche, apparaît généralement vers la seconde moitié de la vie, en moyenne environ 65 ans.

De plus, les hypothèses sur l’origine de la dépression s’orientent vers une hyperactivation de l’axe des contraintes. Elle est aussi parfois attribuée à une dérégulation de la production et du niveau des données neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine et noradrénaline).

La maladie d’Alzheimer, en revanche, semble être liée àaltération du métabolisme des protéinesla protéine précurseur de la bêta-amyloïde qui, pour des raisons encore inconnues, à un certain moment de la vie de certaines personnes, commence à être métabolisée de manière altérée conduisant à la formation d’une substance neurotoxique, la amyloïde bêtaOui accumuler lentement dans le cerveau conduisant à mort neuronale progressive.

Comment reconnaître la dépression

En Italie, presque 8 millions de personnes ont connu ou connaîtront un épisode dépressif au cours de leur vie mais les symptômes de cette maladie ne sont pas toujours clairs.

LE critères diagnostiques pour la dépression sont :

  • un humeur dépressive presque toute la journée, tous les joursqui peut se manifester par pleurer;
  • perte d’intérêt dans toutes les activités, qu’elles soient liées à la vie quotidienne (douche, cuisine) ou aux loisirs. Cela va à l’encontre du mode de vie habituel de la personne;
  • un significatif perte ou gain de poids en dehors d’un régime, ou une augmentation ou une diminution de l’appétit. La personne ne mangera rien ou cuisinera et grignotera toute la journée dans un état perpétuel de mélancolie ;
  • insomnie ou hypersomnie presque tous les jours. La personne se réveillera beaucoup plus tôt que d’habitude, ou vice versa, elle pourra même dormir plusieurs heures dans la journée ;
  • un état d’agitation presque quotidiennement dans lequel la personne se promène dans la maison, déplace des objets, ne reste pas immobile. Alternativement, il pourrait également y avoir un ralentissement psychomoteur au cas où la personne est très lente dans l’exécution de toute activité ;
  • fréquent fatigue;
  • sentiment d’inutilité o culpabilité excessive ou inappropriée;
  • diminution de la capacité à concentration ou difficulté à faire des choix;
  • pensées récurrentes de décès (pas seulement la peur de mourir) et récurrentes idées suicidaires (même sans plan précis de suicide).

Ces critères diagnostiques ne sont évidemment pas cumulatifs, la personne peut être diagnostiquée dépressive même si elle ne présente que certains de ces symptômes.

Le médecin traitant ou le psychiatre notera la présence ou l’absence de ces symptômes après avoir parlé à la personne et/ou à un membre de sa famille. Il est important de savoir que la dépression est fréquente chez personnes âgées. Cela peut mener à troubles cognitifs tels que des troubles de la concentration et de la mémoire et un important perte d’autonomie.

dépression chez les personnes âgées elle peut aussi conduire à des tentatives de suicide (dues à la malnutrition ou à une prise excessive de médicaments) voire à la mort. Il est donc important d’inciter la personne âgée à consulter le médecin afin de pouvoir poser un diagnostic correct le plus rapidement possible. Elle est souvent liée à syndrome de piégeage: là où la dépression survient lentement, le syndrome de piégeage survient soudainement et cause de graves dommages à la santé des personnes âgées.

La dépression peut masquer l’apparition de la maladie d’Alzheimer

Dans la moitié des cas, La maladie d’Alzheimer commence par une période de dépression et cela ralentit le diagnostic car ses symptômes sont confus : il faut parfois attendre que la dépression soit traitée avant de découvrir la maladie d’Alzheimer sous-jacente. La dépression peut commencer sans cause apparente toutefois, lors des entretiens, le médecin traitant peut inciter le patient à prendre rendez-vous avec un neurologueou pour demander examens complémentaires de vérification.

La dépression, symptôme de la maladie d’Alzheimer

50% des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer souffrent de dépression à un moment ou à un autre et cela peut entraîner une aggravation de la situation. Un patient déprimé peut perdre l’envie d’entraîner sa mémoire, peut même se décourager et ne plus prendre les médicaments qui ralentissent la progression de la maladie.

Ce symptôme de la maladie d’Alzheimer peut s’expliquer de plusieurs manières :

  • dommage à une partie du cerveau qui régule les humeurs ;
  • conscience de sa propre perte d’autonomie ;
  • connaissance de la maladie et donc peur de l’avenir.

Accepter le diagnostic de la maladie d’Alzheimer n’est pas facile, il s’agit de gérer des pensées douloureuses. Par ailleurs, la maladie d’Alzheimer est une maladie redoutée par de nombreuses personnes, en raison du déclin cognitif qui la caractérise.

Comment aider une personne souffrant de dépression

La personne doit d’abord être amenée par médecin être examiné et diagnostiqué. Le médecin peut alors orienter le patient vers un psychiatre ou un psychologue pour un traitement antidépresseur.

Vous pouvez aider la personne déprimée en la stimulant et en lui proposant activités à faire ensemble. L’j’écoute et le dialogue ils sont d’un grand soutien et permettent de le garder dans une dimension réelle, avec la perception d’être guéri.

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