Vous devez limiter la consommation de graisses saturées à moins de 10 % des calories quotidiennes. Les produits végétaux devraient couvrir 75 à 85 % du total

J’ai lu un article qui contenait la liste des aliments à éviter et à privilégier pour lutter contre le mauvais cholestérol (LDL), soulignant que les « pires » sont ceux qui contiennent des graisses saturées et des sucres. J’imagine que vous entendez par là une consommation excessive de graisses saturées et de sucres dits « ajoutés », pas ceux naturellement présents dans les aliments. Toute personne qui suit une alimentation variée et équilibrée, avec une consommation modérée de produits d’origine animale et riche en fibres et protéines végétales, peut-elle se permettre une « triche » occasionnelle avec plus de graisses saturées ou quelques sucreries ?

Il répond Andréa Ghisellidirecteur du Master de premier niveau en sciences de l’alimentation et diététique appliquée à Unitelma Sapienza et ancien président de la Société italienne des sciences de l’alimentation (ALLER AU FORUM)

Il n’y a aucun aliment à éviter. Cependant, il existe des aliments à contrôler strictement qui ne sont pas tant des graisses saturées que des sucres. Les graisses saturées sont nécessaires et non seulement elles ne doivent pas être évitées, mais elles seraient également impossibles, car dans tout aliment où il y a un gramme de graisse, une partie de celle-ci sera saturée. Ce que nous devons faire, c’est Gardez votre apport en graisses saturées à moins de 10% de vos calories quotidiennes, ça oui. Ensuite, comme elle le dit, une alimentation variée et équilibrée, avec une consommation abondante de produits végétaux (pour 75-85% des calories) et une consommation de produits animaux pour les 15 à 25 % restants, ainsi que un style de vie actif et l’abstention de boissons alcoolisées et de fumée de cigarette, est généralement capable de maintenir le taux de cholestérol dans des limites, s’il n’y a pas de pathologies thyroïdiennes ou hormonales. En général, un taux de cholestérol élevé peut avoir origine génétique, alimentaire ou hormonale.

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