Le 24 avril est le Journée mondiale de la méningiterécurrence souhaitée par le Confédération de l’organisation de la méningite (CoMo) afin de sensibiliser à cette maladie qui touche chaque année, rien qu’en Italie, plus d’un millier de personnes. Le terme méningite fait référence à une inflammation aiguë des méninges. Ces dernières sont trois membranes (dure-mère, arachnoïde, pie-mère) qui, recouvrant la système nerveux central, ont une fonction protectrice vis-à-vis du cerveau et de la moelle épinière. Il en existe différents types selon la cause déclenchante (bactéries, virus ou champignons). Parmi celles-ci, la forme bactérienne est certainement la plus dangereuse tant pour les symptômes que pour les conséquences possibles. Examinons maintenant de plus près le désordre.

Les causes de la méningite

Dans la plupart des cas, l’étiologie de la méningite est infectieuse et les autres causes telles que les causes auto-immunes, pharmacologiques et néoplasiques sont rares. La forme la moins inquiétante est celle viral. Pour le soutenir dans 60-80% des cas sont les Entérovirus, un groupe d’agents pathogènes qui provoquent des infections intestinales bénignes et se propagent par des gouttelettes de salive émises par la toux et les éternuements. Attention également au virus de l’herpès et au virus de l’immunodéficience acquise (VIH).

Chez les patients atteints du VIH ou d’autres troubles affectant le fonctionnement du système immunitaire, il n’est pas rare qu’une inflammation des méninges d’un fongiqueou causé par un champignon (Cryptococcus neoformans). Bien que rarement pour déclencher la maladie sont les parasites (Acanthamoeba spp. Et Naegleria fowleri) qui envahissent le système nerveux central par dissémination.

Cependant, comme déjà mentionné, le type de méningite le plus redouté est celui bactérien pris en charge par le méningocoque Neisseria meningitidis. Ses conséquences peuvent être graves, voire mortelles. En particulier, les agents bactériens les plus dangereux sont les méningocoques A, B, C, Y et les méningocoques W135.

Symptômes et complications de la méningite

Habituellement, le temps d’incubation de la méningite varie en fonction de la cause déclenchante. Deux à dix jours si elle est causée par une bactérie et trois à six jours si elle est causée par un agent viral. Chez les nourrissons et les très jeunes enfants, le trouble débute par somnolence Et inappétence. Les autres symptômes révélateurs sont :

  • forte fièvre;
  • L’irritabilité;
  • raideur de la nuque;
  • Le pâleur de la peau;
  • photophobie;
  • Le convulsions;
  • Le Saisies;
  • Le pleurs continus;
  • Le vomir.

Chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes, cependant, les premiers symptômes comprennent la mal de tête, somnolence et manque d’appétit. Par la suite, nous assistons à l’apparition des mêmes manifestations mentionnées ci-dessus auxquelles sont associées d’intenses douleurs musculaires Et confusion.

Malheureusement, la méningite, en particulier la méningite bactérienne, si elle n’est pas traitée à temps et correctement, donne lieu à complications peu propice. En plus de l’encéphalite et de la myélite, la septicémieou la présence continue de bactéries dans le sang.

Le diagnostic et le traitement de la méningite

Le diagnostic de méningite repose principalement sur l’examen physique du patient, sur la analyse de sang et sur l’exécution du ponction lombaire ce qui confirme la nature de l’agent pathogène incriminé. À cet égard, certains tests instrumentaux tels que la radiographie pulmonaire et le scanner cérébral sont également utiles.

Le traitement varie en fonction de la cause sous-jacente. Si la nature de l’inflammation est virale, le repos complet doit s’accompagner de l’administration d’analgésiques et d’antiémétiques. Dans les cas les plus graves, ils sont nécessaires médicaments antiviraux et hospitalisation. L’hospitalisation en réanimation est indispensable en cas de méningite bactérienne. Médicaments (antibiotiquescorticostéroïdes, analgésiques) sont administrés par voie intraveineuse.

La meilleure arme contre cette maladie redoutée est le Vaccin. Cinq types sont disponibles en Italie. La vaccination anti-méningococcique C, avec le décret-loi approuvé le 28/07/2017, est devenue obligatoire pour les mineurs de 0 à 16 ans nés après 2001. Pour information sur les rappels y afférents, le Ministère de la Santé a établi un spécial document.

Méningite, où en est-on de la recherche

Récemment, des scientifiques italiens ont découvert que le Test D-dimères, un simple test sanguin, peut prédire si une personne atteinte de méningite bactérienne est à risque de complications ou de décès. Le étude a été posté sur Frontières en médecine. Le D-dimère est un produit de dégradation de la fibrine, une protéine responsable de la formation de caillots. Par conséquent, il est utilisé pour surveiller les problèmes de coagulation.

270 patients admis à l’hôpital Cotugno de Naples pour inflammation des méninges due à Streptococcus pneumoniae c’est à Méningidite à Neisseria. De l’évaluation des D-dimères dans les 24 heures, il ressort que chez les sujets positifs une méningite à Neisseria, une concentration inférieure à 500 ng/mL excluait presque complètement les complications et le risque de décès. À l’inverse, une concentration supérieure à 7 000 ng/mL semblait être de mauvais augure.

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