Mens sana in corpore sano. Vous savez ce qui est nouveau si les anciens Romains le savaient déjà. Au lieu de cela, la nouveauté est là, car il est désormais démontré que l’exercice physique non seulement maintient l’esprit en bonne santé, mais, dans certaines limites, il peut même contribuer à le rendre à nouveau en bonne santé, aux côtés des médicaments et de la psychothérapie. A tel point qu’on parle de la prescription du sport comme d’un véritable médicament, qu’il convient de prendre dans des dosages et des formulations adaptés. Avec l’avantage que l’activité physique génère du plaisir. Tout le monde vit le high du sport : ça coûte de recommencer à bouger après une période d’inactivité, il faut l’imposer, puis quand tu commences difficile à arrêter : une vraie drogue. Il est pourtant bénéfique, à condition de ne pas créer de court-circuit vicieux : si l’obsession de la performance prend le dessus, non seulement le plaisir s’évanouit, mais le sport peut faire mal, physiquement (blessures) et psychologiquement (sentiment d’insuffisance).

Aspects que les parents qui attribuent aux enfants réticents doivent garder à l’esprit en particulier le statut obligatoire des champions dans le pectoral
projetant sur eux leurs propres frustrations de champions ratés et créant parfois les conditions de troubles alimentaires ou de rejet du sport. L’équipe idéale est celle composée uniquement d’orphelins dit un jour, en plaisantant mais pas trop, l’entraîneur d’un club de football pour jeunes. Qu’est-ce donc, soyons honnêtes : surtout quand on joue avec des copains à un certain âge, ne sera-t-il pas un peu exagéré d’être possédé par l’esprit de compétition (ce qui évidemment en prend un peu) ? Voir un sexagénaire insulter son partenaire de padel parce qu’il a raté un coupou un vieux défenseur qui paralyse l’attaquant qui l’a écarté dirait qu’un beau jeu parce que c’est un jeu, et maintenant il a été prouvé qu’il permet aussi de rester plus intelligent, cependant, à cet égard, une certaine dotation de départ serait bienvenue. .. Le texte de Francesco De Gregori sur le célèbre Nino ne vieillit pas : Un joueur est jugé sur son courage, son altruisme, son imagination. Et combien il sait s’amuser. Il ne donne pas d’erreur de la disquette.

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