Les services aux personnes âgées et handicapées doivent être améliorés avec l’introduction de nouveaux professionnels

La situation démographique actuelle rend nécessaire de transformer l’organisation du système de santé passer de la prise en charge d’une population jeune aux besoins aigus à une population âgée souffrant de pathologies chroniques.

La structure de la loi 833 de 1978, établissant le NHS était basée sur la centralité de l’hôpital. Le changement fondamental apporté à ce système a eu lieu au cours des années 1990, lorsque le concept de DRG (groupement homogène de diagnostics) a été introduit, puis du processus d’autorisation, d’accréditation et d’accords contractuels (budget) comme moyen d’ouvrir l’offre de services de soins de santé individuels à un marché concurrentiel.

Ce qui se passe depuis quelques années, c’est le renforcement de la prise en charge continue des pathologies chroniques dans un objectif d’observance thérapeutique. Ppassant ainsi d’une prise en charge de la performance à une prise en charge dans laquelle la personne est accompagnée dans son parcours de vie pour mieux gérer la pathologie chronique, éviter les épisodes aigus grâce à un suivi et à une prise en charge pharmacologique correcte.

il est clair qu’un parcours santé implique une relation à la personne qui se place autant sur l’aspect de la bonne santé que sur les aspects relationnels. Le fait que 30 % des malades chroniques absorbent 70 % des ressources de santé appelle un changement de paradigme dans l’organisation des services. Le principal doute qui émerge est d’aborder ce changement comme si nous étions au point de départ, sans services déjà adéquats pour prendre en charge ces parcours d’accompagnement.

La somme des financements prévus dans le Pnrr, ainsi que dans l’Arrêté Ministériel 71/22, suppose que la nouvelle voie de la santé territoriale se déroule dans le cadre des maisons communautaires et des hôpitaux et l’expansion des soins à domicile pour atteindre 10 % de la population de plus de 65 ans. Ce choix contraste avec une réalité des professions de santé et socio-sanitaires qui ne permet pas de trouver des professionnels fonctionnels à l’activation de ces services et risque de répliquer des offres déjà présentes dans le système socio-sanitaire qui pourraient, si elles étaient bien planifiées, répondre aux mêmes besoins à moindre coût.

Une question qui se pose à nouveau pour l’ensemble de la chaîne de services déjà actifs dans l’actif de réhabilitation. Dans les mêmes termes, il faudrait renforcer les services aux personnes âgées et handicapées présents de manière capillaire sur tout le territoire par l’insertion de nouveaux professionnels comme l’opérateur médico-social spécialisé et l’activation des services de télésurveillance, libérant ainsi des professionnels soignants et mettant à disposition des médecins compétents dans la prise en charge des maladies chroniques qui pourraient intégrer la prise en charge territoriale pour la part incombant aux médecins de famille.

* Président Uniba
Lombardie

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