L’incapacité à saisir les doubles sens est due à un blocage des fonctions dites exécutives, dans lesquelles le striatum joue un rôle clé.

En utilisant imagerie par résonance magnétique fonctionnellela technique d’imagerie qui filme l’activité cérébrale, ont indiqué sur le site des chercheurs canadiens de l’Université de Western Ontario dirigés par Margaret Prenger. Journal des neurosciences
quelles zones du cerveau nous font comprendre les blagues et comment nous sommes capables d’apprécier l’humour.

J’étudie

Alors qu’ils étaient allongés à l’IRM, 26 jeunes des deux sexes (11 hommes et 15 femmes), homogènes en termes de caractéristiques culturelles et de santé physique et mentale, ont dû écouter 80 enregistrements, dont la moitié contenait une blague et le reste une histoire comiquement neutre. Grâce à un système de miroirs, des épisodes de comédies américaines bien connues comme la satirique The Airport étaient également projetés dans la moitié d’entre eux et ceux de The Movie dans l’autre moitié.

L’expérience

Les enregistrements audio ont été écoutés grâce à des écouteurs spéciaux également actifs dans l’aimant de résonance. Ils ont été présentés au hasard et la voix enregistrée était masculine et sans intonations cela peut influencer le jugement de l’auditeur, qui doit se fonder uniquement sur le contenu et non sur les méthodes de présentation. Entendre une histoire racontée sous forme de plaisanterie peut en fait conduire à rire même si la blague n’en est pas vraiment une.. Ensuite, les participants devaient dire quelle histoire les avait fait le plus rire, en attribuant un score d’hilarité allant de 0 à 4.

Processus biphasique

Après des contrôles statistiques adéquats, les images collectées par l’IRM ont été comparées au jugement porté par les participants et le résultat a été que dans la reconnaissance de l’humour impliqué le noyau du striatum dorsal, une zone de queue de cheval enroulée située au centre même du cerveau. Au lieu de cela, il s’occupe de comprendre la blague le striatum ventral et le cortex cérébral préfrontal ventromédian, l’amygdale, l’insula antérieure, le noyau accumbens et le mésencéphale interviennent alors pour traiter son contenu.

Démence frontotemporale

Même dans un processus cognitif apparemment banal comme une blague, la moitié du cerveau intervient, à tel point qu’en 2008 la neuropsychologue Katherine Rankin de l’Université de Californie à San Francisco a Journal de psychiatrie clinique J’avais L’incapacité d’apprécier le sarcasme est associée à la démence frontotemporale mérite également un article sur New York Times intitulé La science du sarcasme.

la maladie de Parkinson

Et ce n’est pas fini : la même année, une autre neuropsychologue canadienne, Laura Monetta de l’Université McGill à Montréal, indiquait sur le Journal de neuropsychologie Que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont incapables d’interpréter l’intonation peut-être rieuse de quelqu’un qui raconte une blague et est incapable de saisir les doubles sens qui émaillent ces histoires en raison d’une déficience fonctionnelle du noyau striatumaltéré dans la maladie des tremblements par le déficit du neurotransmetteur dopamine qui la caractérise. Les parkinsoniens seraient incapables de décoder le sens des mots, quelle que soit la façon dont ils sont prononcés et, à l’inverse, ce déficit limite aussi négativement leur communication qui, au-delà des limitations myo-articulaires dues à la raideur et au ralentissement typiques de la maladie, les amène à avoir, lorsqu’ils parviennent à parler sans blocages, un discours monotone.

Fonctions executives

Or, une étude canadienne confirme que l’incapacité à saisir le double sens des blagues est due à un bloc des fonctions dites exécutives, dans lequel le striatum joue un rôle clé. Jusqu’à présent, nous connaissions son action de planification et de modulation des mouvements pour atteindre un certain objectif. La même chose se produirait lorsqu’il s’agirait de planifier et de moduler la pensée pour arriver au compréhension d’un problèmesurtout s’il est associé à la gratification.

Résolution de problème

Comprendre une blague est un processus de résolution de problèmes, dans lequel les incohérences ou les absurdités sont reconnues et résolues. Le plaisir de celui qui le raconte et la joie qui naît chez celui qui le comprend coexistent. Les deux zones striatales contribuent à la compréhension de l’humour avec activité mémoire de travailrésolution des ambiguïtés et flexibilité cognitive. C’est précisément le dysfonctionnement striatal qui empêche les parkinsoniens de comprendre des phrases pleines d’esprit dans lesquelles il faut déchiffrer une ambiguïté sémantique.

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