L’obsession trouve son origine dans la tendance à répétition mentale de schémas cognitifs relatifs aux comportements à suivre par rapport à des performances spécifiques requises (un examen, un entretien d’embauche, une rencontre avec une personne qui nous attire). C’est une manière de réduire la tension liée à l’événement et, en même temps, d’améliorer sa lecture du monde environnant et sa capacité à apporter des réponses comportementales efficaces. C’est pourquoi, pour ceux qui souffrent de trouble obsessionnel compulsif (TOC)même un simple contact avec la poignée d’une toilette publique suffit à déclencher une série de pensées incontrôlées qui, dans ce cas précis, s’enracinent dans une peur tellement irrationnelle des microbes qu’elle pousse l’individu à se laver les mains jusqu’à 50 fois par jour par crainte d’une contamination. Chez les personnes souffrant de TOC, tout devient incontrôlable – confirme le psychiatre et psychothérapeute Giancarlo Cerveri – et la présence de contraintesc’est-à-dire des comportements rituels qui présentent souvent une assonance sémantique avec les obsessions et sont souvent source de handicap, fréquent et plus facilement reconnaissable pour ceux qui vivent avec le sujet en question.
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